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. Patrick ROUX - le 10 mars 2022 Mon ami,
mon frère, tu me manques ... tu nous manques ... repose en paix . Alain GIFE - le 10 décembre 2016
Bonsoir à tous
Ce
message pour vous communiquer HÉLAS une bien triste nouvelle. L'Adjudant-Chef Alain GIFE est décédé le samedi 10 décembre 2016 à 09h25 du matin des suites d'une longue maladie. Pour nous Soldats, perdre un Frère d'Arme au combat ou sur un théâtre d'opération est chose fréquente mais acceptée, car cela fait partie des risques du métier. Voir partir un soldat, terrassé par la maladie, sur un lit hôpital, c'est trop injuste. Toute une carrière vouée au sport, à l'entraînement, à l'entretient de sa personne, toute une carrière ponctuée d'efforts, d'examens, de stages, de brevets, de concours alliant performances physiques et intellectuelles. Plus de 30 ans de choix, d'orientations de carrière, de déménagements, de ré emménagements, de cartons, d'écoles, d'opex, de mutations, d'affectations. Toujours, avec la même ferveur, allez de l'avant, affronter de nouveau défis, partager d'autres amis, vivre dans d'autres pays, revenir et partir sans jamais se lasser car tel est notre métier. Défendre les valeurs de notre pays, promouvoir la France, être la France même dans certain cas au fin fond des contrés les plus reculées de notre planète. Crouler sous les responsabilités ou naviguer en eaux claires, être au charbon ou à l'aise dans ses pataugas, faire la nuit ou un barbecue sur la plage, 80 heures dans la semaine ou 8 heures un week end mais toujours militaire, toujours les pieds sur terre. La branche de notre métier, ingrate s'il en est, nous permet d'avoir une vision du monde qu'il est rarement donnée de partager. Technique, politique, intellectuelle, pragmatique ou romantique, toutes les tendances se croisent ou s'opposent dont nous devons tirer parti. Alain avait commencé comme opérateur d'écoute au début des années 80. Il est entré dans le monde de la Guerre Électronique en arrivant au 44ème RT à Landau in der Pfalz dans une Allemagne pas encore réunifiée. La surveillance de ses frontières et surtout des occupants majeurs de l'autre Allemagne, la DDR, n'était pas particulièrement une partie de plaisir. L'Armée Française, en ces temps pas si lointain, entretenait une multitude de positions de surveillance dont nous étions les principaux acteurs. En quelques années, Alain s'est fait remarquer par son calme, sa bonne humeur et surtout son extrême gentillesse. Malgré le rythme effréné des alertes, des exercices ou des quarts, il ne perdait jamais son sang-froid et sa bienveillance. J'ai fait sa connaissance en 1984 alors que nous étions tous deux opérateurs dans une station isolée du nord de la RFA. La zone vie d'alors, constitué d'une ancienne baraque "Fillod" en tôle installée depuis 20 ans, demandait quelques réparations urgentes. Notre régime de travail en "Quart" nous laissait pas mal de temps libre après la nuit complète, ce qui nous a permis d'entamer les rénovations rapidement. En quelques jours, Alain s'est révélé être un bosseur hors pair, ne rechignant jamais à la tâche et très adroit de ses mains. Tout y passa, électricité, menuiserie, soudure, plomberie, peinture, décoration et même le billard eut droit à un plateau rénové et un tapis neuf. Sa carrière d'opérateur démarrait de manière bien peu conventionnelle mais lui a permis de devenir un acteur majeur de cette spécialité. Reconnu par ses pairs, promus par ses chefs, soutenus par ses subordonnés, il a traversé ces 30 dernières années en quadrillant le monde et en faisant profiter son entourage de ses compétences incontestables. Dernièrement cet été, lors d'une conversation, nous avions évoqué, à la fois le passé mais aussi le futur dans lequel il discernait bien les difficultés liées à sa santé mais évoquait surtout toutes les joies qui s'offriraient encore à lui notamment par la famille et les amis. Aujourd'hui Nous sommes là, seuls, désemparé, comme son épouse, comme ses enfants et sa famille comme les parents, comme les amis, comme tous ses camarades, comme nous tous ici abord du train de la vie regardant s'éloigner sur le quai désormais immobile, notre copain, notre ami, notre père, notre mari. Adieu Alain, repose en paix, ton souvenir en nous continuera de vivre à jamais. Il est peu d'homme porté par tant de gentillesse et de bienveillance, toujours prêt à se dévouer, toujours inquiet du bien-être d'autrui et naturellement à l'écoute de la détresse de son entourage. Alain c'était un peu notre Saint Martin, un homme d'une immense bonté. Eric Kersch . René GALLET - le 28 JUILLET 2013
J'ai le regret de vous signaler le décès de notre ami René GALLET ... tout le monde de la GE se souviendra de lui ... le virtuose du casque, l'épicurien avant la lettre, le blagueur au long souffle ... Reposez en paix Major. Patrick ROUXPersonnellement, le souvenir que
j'ai de lui, en plus du fait que comme lui j'étais un acharné et un
passionné du boulot, quand on était de quart sur les coups de midi ...
il nous sortait sa phrase magique : "il est temps d'aller remplir le
cimetière à poulets" ... Le SCHWEPPS "Merci René d'avoir été mon témoin de mariage - merci pour tous ces bons moments passés ensemble - embrasse Edwige pour moi" Franck MACÉ - P34
Michel MORGANA du P31 - le 19 mai 2013
Repose en paix ami Michel.
Alain DUPONT du P32 - le 19 mai 2013 Grande
figure du 44ème RT à Landau puis à Mutzig il était de la même trempe
que notre regretté BILLAUDEL. Arrivé
en mars 1973,comme opérateur ERG, il devint rapidement chef de station
gonio mobile puis patron de G1 près de Hambourg de mai 1983 à septembre
1987. Grand
amateur des méchouis de la Saint Gabriel ou il oeuvrait avec JOURDAN et
quelques autres dès 2h00 du matin pour l'allumage des feux puis la
cuisson ne manquant pas de nous interpeller "Hé gamin cherche donc de
l'eau ça crame". Il
avait suivi le régiment à Mutzig ou il avait finie sa carrière. C'est
une bien grande tristesse de le savoir disparu. Repose dans la paix des braves.
Tous ses amis transmetteurs PS : vous pouvez adresser vos messages de sympathie à l'adresse de sa soeur Madame Michelle DORANGE : dorange-mi@voila.fr
Didier BARUTEAU du P24 - le 17 décembre 2012 J'ai le regret de vous signaler le décès de notre ami Didier BARUTEAU du P24, , président de la section du Gard et organisateur du Congrès national de Nîmes en 2012. Selon nos informations, il a été victime d'une attaque cardiaque hier, dans l'après-midi. Bien cordialement, Siège UNP 75015 Paris Siège UNP 75015 Paris
Emmanuel TECHER du P79 - le 15 juillet 2011 J'ai le regret de vous signaler le décès de l'adjudant Techer du P79, qui faisait partie du BT RAPTOR qui a perdu 5 de ses hommes le 13 juillet en Afghanistan Emmanuel
COLLINEAU
Dominique BOITELET du P28 - le 2 JUILLET 2011
Même si je l'ai peu connu ...
ce passionné de ballon rond m'a beaucoup marqué ... et notamment les
matchs entre la 2 et la 3 au 44e RT ... Paix à toi Dominique ... nous
nous retrouverons là-haut. Le SCHWEPPS ------------------------ Dominique, Je l'ai vraiment connu
à Berlin, au centre d'écoutes où on a passé plusieurs années ensemble. Jacques DESCOURSIÈRE
Claude MAQUE du P22 - le 22 février 2011 Notre ami Claude MAQUE du P22 est allé rejoindre tous nos anciens, victime d'une crise cardiaque. Paix à toi Claude ... nous nous retrouverons là-haut. Jean-Paul
MOLIN
Alain TACHON du P32 - le 25 mars 2011 Notre ami Alain TACHON du P32 est allé rejoindre tous nos anciens, victime d'une crise cardiaque. Paix à toi Alain ... nous nous retrouverons là-haut. SCHWEPPS
Hervé SERRAT du P38 - le 23 février 2011 ![]() Ute son épouse nous précise qu'elle serait heureuse de voir certains militaires en tenue sur place ce jour. L'armée a toujours été la deuxième famille de Hervé ... D'autre part, étant donné qu'il sera incinéré mercredi, il est inutile d'apporter fleurs, gerbes ou autre attention particulière ou ornementale ... Je vous invite à écrire une petite carte de condoléance de la mettre sous enveloppe et éventuellement d'y ajouter un petit don qui sera le bienvenu pour le paiement des obsèques. Jean-Claude PROCQUEZ - Rémy SAINT-GEORGES
Pour ma part, je ne savais
pas pour sa maladie. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
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C'est également avec tristesse que
nous perdons à nouveau un frère d'armes.
Je pense à lui ainsi qu'à sa
famille car si pour lui, la souffrance le rongeait, la famille reste.
Je présente toutes mes sincères
condoléances à toute sa famille.
Je sais qu'il est parmi nous et
gardons en mémoire l'homme plein de vie qu'il était.
Patrick DELBECQUE
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M. Delpouve Dominique : J'ai pris connaissance hier de la nouvelle du décès d'Hervé. Ce message est écris au moment où tout le monde lui dit au-revoir. Nous l'avons vu ou revu (35 ans après) lors du week-end des 35 ans. Nous garderons l'image d'un camarade digne membre du P38 et nous aurons une pensée pour lui lors de la prochaine rencontre des 38 ans (si ma mémoire est bonne). Une pensée fraternelle et amicale pour les siens. D. Delpouve - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - M. Doyen Gilles : Quelle mauvaise nouvelle... Je suis très touché par la disparition d'un des nôtres, notamment hervé chez qui la gentillesse et l'esprit de camaraderie resteront dans mon souvenir. Hervé je te souhaite de reposer en paix ; Je ne serais pas là pour l'accompagner mais je penserai à toi et à ta famille cruellement frappée par cette disparition. Retrouvons nous rapidement, amitié à tous et pensées émues pour Mme SERRAT et sa famille. Gilles - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Henri Boulet Aujourd’hui est un jour de tristesse pour nous tous. Je me joins par le cœur à nos camarades qui pourront être présents à Albersweiler pour réconforter Ute et sa famille. Henri. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Pascal Sottiau C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprend la disparition d’un des nôtres... Je garderai d'Hervé le souvenir de sa bonne humeur et sa gentillesse, le souvenir de nos retrouvailles en bourgogne... J’adresse toutes mes condoléances à sa famille, son épouse et ses enfants. Je ne pourrais pas assister à la cérémonie mais serai avec vous par la pensée. Adieu Hervé. Pensées à vous tous Pascal - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - De Troy Claude : Bonjour à tous, De retour de congés, je découvre la triste nouvelle, et tous vos messages de sympathie. Je me joins à mon tour, à mes camarades du P38 pour exprimer toutes mes condoléances à la famille d’Hervé, et souhaiter à son épouse de trouver la force de surmonter cette douloureuse épreuve. Il reste environ 1,5 an avant que nous nous retrouvions de nouveau, et je suis sûr que nous ne manquerons pas d’évoquer à cette occasion , les bons moments que nous avons passés ensemble avec Hervé. Les obsèques sont demain, et je ne pourrai pas m’y rendre. Je serai parmi vous par la pensée. Merci à ceux qui seront présents, de m’associer à l’hommage que vous rendrez à notre ami.Bien amicalement, Claude - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - PETIT Georges Etant en vacance,
j’apprends aujourd’hui avec tristesse le décès d’Hervé.Je
m’associe à la peine de son épouse et de ses enfants. Ne pouvant faire
le déplacement je me joint par la pensée à ceux qui seront présent et
les charges de transmettre mes condoléances à la famille d’Hervé. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - M et Mme Corre Bonjour le P38 Je viens de prendre connaissance du départ prématuré d'Hervé et me joins à vous tous pour présenter mes condoléances à sa famille. Heureux de l'avoir revu lors de notre réunion je garderai de lui l'image d'une personne aimante de la vie qu'il croquait à pleines dents. Je ne serai malheureusement pas présent lundi et charge les personnes qui pourront se déplacer de témoigner à la famille toutes mes pensées. Amicalement Jean Luc CORRE et Nelly - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - Hervé Dhallewin : Bonjour à chacun, - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - Bernard Elne : Bonsoir à tous les copains du p38 Même si nous nous étions pas revu depuis 1974 , c’est toujours avec beaucoup de tristesse que j’apprend la disparition d’un des nôtres. Je ne pourrais pas assister à la cérémonie mais j’adresse toutes mes condoléances à sa famille Adieu Hervé. Pensées à vous tous Bernard Elne - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - Jean Michel Delreux : Bonsoir à tous les copains du p38 Même si nous nous étions pas vu souvent depuis 1974 , c’est toujours avec beaucoup de tristesse d’apprendre la disparition d’un des nôtres,nous n’oublierons pas son sourire en coin , sa chevelure blonde , et ses bons conseils,toujours bien à propos.J’ai répondu à son fils,mais je n’ai toujours pas la date de la célébration.Si l’un d’entre vous, pouvez me donner la date, l’église, la ville et l’heure cela m’aiderait . je lui souhaite de reposer en paix et je pense à son épouse et toute sa famille adieu notre AMI HERVE Jean- michel - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - Jean-Yves Chapel : Je pense à Hervé. Son sourire bienveillant... Dépêchons-nous de nous revoir - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - Frédéric Cadiot : J'ai répondu à son fils qui a eu, malgré sa
peine, la touchante attention de faire parvenir un message sur
Facebook. Je lui ai relaté la dernière et longue conversation que
j'avais eu avec son père heureux de se retouver à cette réunion du P38
et décidé à y revenir à chaque fois. J'ai ajouté "ton père sera parmi
nous en 2012". - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - Dominique Hego : A tous ceux du P38, Comme beaucoup d’entre nous c’est avec beaucoup de tristesse que je viens d’apprendre le décès de notre camarade et amis Hervé, je m’associe à tous ceux qui ont déjà apporté leur témoignage de sympathie à la famille d’Hervé, son épouse et ses enfants, Je demande à ceux qui pourront faire le déplacement de nous représenter tous auprès de son épouse. Pour ma part je garderai le souvenir de notre dernière rencontre en bourgogne où comme à son habitude il avait fait preuve de bonne humeur et de gentillesse. Hervé je te souhaite de reposer en paix. Très tristement et bien amicalement à tous Dominique Dominique HEGO - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
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Patrick Le Cavelier : Chers amis du P38, - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - Didier Frétigné Bonsoir à tous . Dans ces moments là, la compassion est présente et des images furtives s'affichent Serrat ? ah oui Serrat, ce sacré Serrat. Il a vécu et j’espère une belle vie , maintenant il nous quitte ,c'est notre destiné ,nous ne sommes que de passage ,alors profitez chaque heure de vos proches et du bonheur qu'ils vous apportent.. Salut Hervé. Pensées à vous tous . Didier Frétigné. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - Lionel Delondre : Bonsoir, C’est avec une grande tristesse que j’apprend la mort de Hervé. L’avoir retrouvé après tant d’années pour le reperdre à nouveau, .... et ne plus le savoir là, avec sa gentillesse et tout ce qui faisait que c’était lui et personne d’autre. Je ne peux que souhaiter que son épouse puisse trouver (pardonnez la forme un peu impersonnelle de cette phrase, car elle est s’adresse à tous, mais mon coeur va vers son épouse pour, pour ma part, avoir aussi connu aussi le décès de l’autre), j’espère donc qu’elle trouvera tant auprès de ses proches, que de ses amis les plus chers, le réconfort et l’amour qui lui permettront de surmonter cette pénible épreuve et l’embrasse. Je regrette de ne pouvoir l’accompagner vers son ultime demeure, étant pour ma part d’une santé chancelante.. mais je prie ceux qui feront le déplacement, de bien vouloir apporter à Mme Serrat, toutes mes preuves d’amitié et de compassion dans l’épreuvre qui la frappe. Avec je l’espère, également l’affection de tous dans cette douloureuse épreuve. Bien à tous et à Mme Serrat surtout Lionel
Jean-Marie RAMBOUR - le 28 novembre 2010
Le Major (er) RAMBOUR Jean Marie, ancien
du 44e RT, de la 785e CGE et de la Compagnie de Transmissions
Spécialisées CTS du 43e RT est décédé hier (28/11/10) en fin d'après
midi d'une forme rare de cancer du foie. Il s'était trouvé malade vers la mi-août
de cette année et avait suivi un traitement pour un mal de ventre ou
d'estomac qui lui avait fait perdre près de 10 kilo. Mi-septembre son
état s'était stabilisé et il nous avait bien aidés pour la préparation
des Journée Portes Ouvertes du 54e RT auxquelles nous participions.
Lors d'une visite début octobre nous avions discuté autour d'un
excellent verre d'Alsace, m'expliquant ses problèmes de santé qui
semblaient s'améliorer. A peine un mois plus tard, nous
apprenions son hospitalisation d'urgence pour une embolie pulmonaire.
Il n'en était rien. La maladie, plus pernicieuse, ne s'était pas
découverte sur le moment et son ouvrage avait fait son chemin
lentement, sournoisement, minant son hôte sans que rien ne puisse
l'arrêter. Le verdict tombait, cancer du foie avec métastases aux
poumons. Après examen, il s'est avéré que c'était une forme rare de ce
type de cancer, ne touchant que 4 patients en France dont notre ami.
Cette maladie si ravageuse devenait, de
surcroit, orpheline, donc sans aucune espérance de traitement. Une
condamnation irréversible qui nous assomme, ne nous laissant que le
choix de soutenir sa compagne et d'endurer cette lente descente vers
une mort inéluctable sur un chemin de souffrance et de désolation.
Pourvu qu'il ne souffre pas. Les grands anciens disaient souvent
"souffrir fait grandir". C'est probablement vrai mais chaque épreuve
est différente et même si l'issue est invariablement identique elle
n'est jamais vécue de façon similaire. Jean Marie avait pourtant déjà
bien donné dans le registre de la douleur. Alors qu'il profitait
pleinement d'une retraite épanouie depuis un an, son épouse Claudine
décédait d'un cancer de la peau en novembre 2000. Le choc fut
particulièrement rude et son sourire jovial resta en berne. Jean Marie pour nous c’est le PREMIER
CERCLE. Celui où l’on mêle les amis à la famille, les proches parmi les
proches, ceux dont l’absence temporaire n’inquiète pas car quelque soit
le lieu ou la durée on se sait estimé, aimé en permanence et même à
distance. Rompre le premier cercle est toujours
tragique, la vie sociale est un équilibre fragile dont les piliers sont
incarnés par toutes les personnes qui le composent, chaque départ,
chaque disparition, ébranle l’édifice et menace chute. Tout vacille,
les repères deviennent flous, les assurances disparaissent, les
certitudes sont remises en cause. Notre vie, nos expériences, nos joies
et nos déboires trouvent refuge et réconfort dans chacun des piliers du
premier cercle, quand l’un vient à manquer il emmène avec lui une
partie de notre vie. Jean-Marie
pour nous c’était … Jean-Marie évidemment. Chaque personne est
unique et quelque soit le portrait que l’on en dresse reprenant de-ci
delà tel ou tel trait de caractère commun aux autres cet assemblage
reste unique pour chacun. Jean-Marie
c’était la bonne humeur personnifiée, le sourire au bord des lèvres, la
bonhommie du comportement, la douceur des mots, la gentillesse du
geste, l’assurance du savoir. Les gros yeux, le coup de gueule, la
réflexion qui claque, l’emportement froid, ça aussi il savait faire,
mais ce n'était pas sa nature. Les épreuves de la vie lui avaient déjà
réservé de sombres journées lors du décès de sa première épouse. Le
choc fut rude et la bonhomme vacillât, mais courber l’échine et
attendre ne faisait pas partie de son programme. Avoir la tête haute,
porter au loin son regard et marcher d’un bon pas, voilà comment il
entendait poursuivre son chemin. Chaque jour est un commencement et
rien n’est jamais fini. Pour Jean-Marie, le soleil, du fin fond de sa
détresse, avait de nouveau brillé. Quelque temps plus tard, sa solitude si
présente et si pesante, il pouvait désormais la partager avec Michelle
veuve elle aussi. Beaucoup parmi nous furent surpris par la rapidité de
cette évolution. Chacun savourant au quotidien sa douce vie de couple
ignore la profondeur d’une brutale solitude. N’hésites pas en cas de
problèmes, appelles nous ... Viens donc manger à la maison dimanche
prochain ... Toutes ces bonnes paroles sont parées des meilleures
intentions mais sont vite absorbées par la déchirante vitesse de nos
vies actuelles. Jean-Marie
et Michelle, Michelle et Jean-Marie surpris eux-mêmes par tant de
rapide connivence, se firent discrets, voire timides. La force des
préjugés comme un solide rempart les obligeât à chercher caution. Leurs
amis proches, ravis de ce dénouement les encourageât bien vite à
poursuivre. Pour cette nouvelle vie le contrat était clair, profiter,
se faire plaisir, vivre, surtout vivre ! Chacun ayant déjà éprouvé
la douleur d’une disparition savait que les lendemains sont peu surs et
qu’il ne faut pas attendre car le risque est trop grand, quoi qu’on
fasse. Etre les spectateurs de cette histoire
réjoui et rallume en nous la flamme de l’espoir, nous donnant à toucher
du doigt le pur bonheur. Hélas, mille fois hélas, la grande horloge en
a décidé autrement. Dix ans ! Qu’est ce que c’est dix ans, une
éternité lorsqu’on est enfant, un courant d’air chez l’adulte, de quoi
mener à bien de nombreux projets, de quoi vivre intensément la cohue,
la douceur, la richesse d’une vie partagée. Toutes choses qui brûlent
le temps plus rapidement encore. Nous tous rassemblés ici à quelques pas
de ta dépouille, aurions préféré un bon repas, participer à une belle
fête, venir à un anniversaire. Si seulement nos trépidants désirs
éphémères ne nous éparpillaient en tous sens et en tous lieux. Ils sont
venus de près, de loin, de très loin même malgré les conditions
climatiques verglaçantes, malgré leurs calendriers chargés, malgré
leurs emplois du temps démentiels, ils sont venus, ils sont là pour te
rendre un dernier hommage, toi le virtuose du fer à souder, le prince
de la scie ou du ciseau à bois, travaillant tous les supports, modelant
toutes les matières et maîtrisant toutes les techniques sachant lire
dans le cœur des hommes aussi bien sinon mieux que nos pères. Ils sont venus te saluer une dernière
fois, jeunes et vieux, hauts responsables ou humbles acteurs sans
distinction, simplement pour signifier aux yeux de tous que tu étais un
grand parmi les grands. Tu vas nous manquer Jean-Marie, plus encore que
ton absence, c’est le chagrin de notre impuissance qui déjà nous mange
le cœur. Soixante cinq ans, c’est bien tôt pour
un départ, il y a encore tant de chose à faire, tant de jeunes à
former, tant de connaissances à transmettre. J’ai eu le lourd privilège
de partager avec toi et ton épouse ton dernier apéritif et tant de
convivialité avant que la maladie ne t’amenuise à petit feu. Beaucoup
d’autres sont venus cet après midi rappeler tel ou tel moment passé en
ta compagnie et jusqu’au tout dernier moment tes amis furent près de
toi. Dès demain commence pour nous la
difficile acceptation de cet évènement, dès demain commence pour nous
le soutien à ton épouse et à ta famille, dès demain commence pour nous
l’entretien de ton souvenir pour qu’à travers nous tu perdures dans
l’avenir. Adieu Jean Marie part en paix. Eric Kersch
Jacques GALMICHE du P20 - le 4 octobre 2010 Notre ancien camarade du P20 JACQUES GALMICHE est décédé d'un cancer fulgurant, au Maroc. Pascal SISSUNG
Colonel Gérard FÉDÉRICH - le 21 août 2010 ![]() Le Colonel FEDERICH Gérard, ancien chef de corps du 44e Régiment de Transmissions de 1980 à 1982, créateur de l'insigne de "GUERRE ELECTRONIQUE", est décédé le 21 Août 2010 à TRELEVERN (22). Il avait 77 ans. La cérémonie religieuse aura lieu le mercredi 25 Août 14h30 en l'église de TRELEVERN. Si vous souhaitez témoigner votre sympathie à la famille, vous pouvez nous envoyer vos messages que nous adresserons à son épouse. Eric Kersch
Major Alain GUY - le 4 ao�t 2010 Il nous a quitté le 4 août 2010 à 01H00
Cette
année, sombre si il en est, nous met encore à rude épreuve. Frappé par
de tant de disparition, nous avons de plus en plus de mal à faire notre
deuil de tous ces collègues, de tous ces camarades, de tous ces amis.
Le temps manque pour absorber ces violentes contraintes mais il faut
continuer de marcher car la vie ne s’arrête pas. Au
fil des quarts, des exercices, des manœuvres, des déplacements, des
missions en France comme à l’étranger, notre petit monde de la Guerre
Electronique forge son histoire constituée de beaucoup de technique et
de peu d’homme. Ce microcosme est propice à la fraternité. Fraternité
d’arme bien sûr mais surtout lien fraternel entre les hommes, les
femmes et les familles qui le composent. Pour chaque personne il existe
en nous plusieurs références. J’étais avec lui à Djibouti, je l’ai
relevé au Gabon, il était en station isolée au Kosovo alors que j’étais
au PC, nous étions dans la même compagnie. Toutes ces périodes de notre
propre vie nous ont permis de développer des relations amicales ou plus
intimes selon les circonstances. Tisser
des liens, cette expression courante donnant une id"e de rapprochement
est pour nous bien plus que cela. Tisser des liens c’est construire
fils à fils une relation avec un autre être vivant. Conserver en son
fort intérieur une image, une représentation aussi fidèle que possible,
de son point de vue, sur la personne en question. Créer une trame et
une chaine de référence produisant comme une sorte de bande de tissu
contenant tous les paramètres représentatifs, tous les traits de
caractères, tous les comportements et toutes les sensations qui y sont
liées. Pour
nous, de prime abord, Alain c’est le taciturne, le bougon, le renfermé.
Pas beaucoup de bruit, peu de mot, l’oreille aux aguets, il déconcerte.
Avec le temps le dialogue s’étoffe Ho ! pas de beaucoup mais
suffisamment pour percevoir à travers ses phrases courtes, des réponses
bien ciblées et des répliques qui font mouches. Les longues journées
passées à ses côtés en salle de quart nous ont permis de découvrir chez
lui une très grande érudition. Tous les sujets l’intéressent et sa
formidable mémoire nous a maintes fois éeé plus qu’utile. Méticuleux à
l’extrême, méthodique, pointilleux voir même pénible parfois mais
toujours très gentil et prêt à rendre service. De
la timidité ou de la discrétion, de l’effacement ou une juste retenue,
de la transparence ou de la circonspection Alain traversait les années
sans avoir l’air d’y toucher, sans perturbation avec cette aisance
facile qui le faisait réussir toute ses entreprises. La course à pieds,
le concours des majors, les affectations décalées, les postes de
responsabilités et bien d’autres encore. Il est parti comme il vivait,
l’air de rien mais toujours à fond. Sa maladie fut comme lui, l’air de
rien mais intense et sans fond. Elle
nous prive aujourd’hui d’un collègue d’un ami, d’un camarade d’un mari.
Alors qu’aujourd’hui sur la retraite on a cru avoir tout dit, il reste
néanmoins pour ceux qui l’on prit, de pouvoir en profiter d’être en
vie. Qu’importe la forme physique, les performances sportives, manger
peu, boire léger, pas fumer la vie reste dure et son absence tragique. La France a perdu l’un de ses grands serviteurs, notre spécialité a perdu l’un de ses meilleurs représentants, nous avons perdu un camarde, un ami, un frère. Partir est inéluctable mais si vite n’est pas acceptable. Pars en paix Alain, nous qui restons ici bas entretenons ta mémoire et soutenons ton épouse aujourd’hui et sur la suite du chemin
Eric Kersch
Dominique CORRE - le 23 juillet 2010
SCHWEPPS Dur dur, lorsque Dominique Sarda m'a
contacté hier en début d'après midi pour m'annoncer la disparition de
Doumé. Ma première réaction fut de lui répondre : "arrêtes tes
conneries". je suis abasourdi ...mon ami doumé nous a quitté Bernard DELCAMP
Suis de tout coeur avec
toi. Exprimes mes sincères condoléances à sa famille.
Merci
Pierre-Jean
HussenotNotre ami Dominique est parti .... Je ne sais même pas quoi dire sinon toutes mes condoléances à toute sa famille. Georges PLAS "C'était un professionnel, un vrai, un amoureux de la GUERRELEC, toujours en avance sur les autres dans les idées, les initiatives, sur la vision qu'il avait de la Spécialité. J'en ai rarement rencontré de son calibre durant ma carrière. Jean-Yves
RICCA
De tout coeur avec la famille. mes sincères condoléances à ses amis et à sa famille. Jacques AULET C'est par Didier Deluol(P40),lors d'un repas pris en commun le 27/7/10, que j'ai appris le départ de Doumé. La nouvelle est
tombée comme cela, sans crier gare, en pleine vacances,
alors que tout le monde aspire à un repos bien mérité ou s’abandonne
sur la plage, au soleil et au bruit des vagues loin du tumulte
assourdissant de la vie active. Tel un coup de tonnerre dans un ciel
sans nuage, le portable crépite au fond du sac sous les serviettes et
les palmes. Pas moyen d’être tranquille, toujours un pénible pour vous
déranger quand ce n’est pas l’heure. Et soudain le monde
s’effondre, le soleil décline, la mer devient silencieuse, les yeux se
brouillent, la voix s’étrangle, mon copain, mon ami, mon pote,
Dominique, Doumé, CORRE, mon camarade de toujours viens de mourir. Mais
ce n’est pas possible, il est de mon âge ou un peu plus vieux mais quoi
un an, deux au max. Mort, mais quand ? Un accident ? Un chauffard ? Une
chute ? Il est ou ? Les questions fusent dans ma bouche et dans mon
téléphone mon interlocuteur ne me suit plus. Les images tournent
et
retournent dans ma tête. Les manœuvres, la neige, les parties de
cartes, le désert, les défilés, les opex, les nuits de quart, les
gloutches, les barbeuks, les marchés aux épices, les camions, les
antennes. Tout ce que l’on a put partager en plus de 30 ans de vent, de
froid, de coup de soleil, de soif, de faim, les lentilles froides dans
les plateaux inox, le Ricard qui gèle, le quart de café qui brule les
lèvres en vous distillant un breuvage tiède et sans gout. Les sangles
détrempées des tentes 56 que nos doigts gourds ne décoince plus, les
goute à goutes rougeoyants qui vous enfumes sans vous chauffer, le
Vébasto du gonio qui explose par moins 20 à 4 heures du mat, les freins
de parc qui lâchent en pleine nuit précipitant la M4 dans le premier
sapin venu. 200 km à la barre de remorquage, les jerrycans qui
refoulent, les groupes en panne et les antennes par terre. Les concours idiots
bière
contre vin rouge dans les Gasthaus de frontières, les gentilles
Bavaroises des piscines découvertes, les soirées de Karnaval
inoubliables, le paysan qui vous accueille d’un air méfiant puis
partage son champ, sa table et son logement. Les cartons de mousse des
neiges véritable sésame du soldat en campagne. Tout ces moments
magnifiques ou horribles, 50 à l’ombre ou moins 38 dehors, tout ces
instants partagés, de près ou de loin, à la caserne, sur le terrain,
dans l’uniforme ou dans le civil. Les retrouvailles pour les médailles
des copains, les départs à la retraite, les pots, les JPO ou les
restos. Tout cela est bien
fini
mon ami. Nous ne reverrons plus ta gouaille légendaire, ta bonhommie,
ton allure caractéristique et ton barnum de campagne. Nous n’entendrons
plus ta voix chaude, tes milles anecdotes ou tes réflexions sérieuses
sur les sujets qui fâchent. Nous n’échangerons plus ces franches
poignées de main ni les morceaux de pain du casse croute au cul du
camion. Nous ne partagerons plus ces instants si précieux et si fugaces
qui nous font grandir et nous portent tout au long d’une vie. Cette vie qui t’a
quitté
prématurément, emporte avec elle un peu de la notre, altérant à jamais
les grandes pages d’histoire commune que nous gardons en nous. Mais,
préservant ton souvenir, nous propagerons ton exemple chez les "p’tits
jeunes" comme tu savais si bien le faire. DOUME, ton destin
cruel
nous prive d’un ami, d’un pote, d’un camarade, d’un frère. A nos âges,
il nous semble encore garantie une longue espérance de vie mais nous
touchons du doigt son côté éphémère à chaque disparition. Alors
profitons, profitons du moment présent, profitons de nos enfants, de
nos petits enfants, de nos parents, de nos amis. Ne perdons pas de
temps en pauvres démarches ou en vaines querelles. La vie continue,
trinquons à la santé de nos disparus. A TON SOUVENIR DOUME ! Eric
Kersch Patricia
LAMBERT - le 24 juillet 2010
c'est une bien triste nouvelle que je vous rapporte par cette nouvelle ... aujourd'hui nous venons de perdre l'une d'entre nous. LAMBERT Patricia est décédée d'un AVC à l'hôpital de la salpétrière à Paris. Sincères condoléances à sa famille et ses nombreux amis. Thierry DOURCHE
![]() Une mauvaise fracture du bras quelques temps après son départ à la retraite, lui avait appris qu'il souffrait d'un cancer des os. Un traitement chimiothérapique avait été engagé dans la foulée qui avait permis une régression quasi complète de la maladie. Il avait subit plusieurs opérations chirurgicales afin de consolider sa charpente osseuse lui permettant de reprendre une vie normale et animée comme elle l'avait toujours été auparavant. En décembre dernier, il avait du se résoudre à une nouvelle opération pour lui enlever les plaques de renforts osseuses qui le faisaient souffrir atrocement. Hélas, mille fois hélas, il ne devait plus sortir de cette spirale infernale qui l'amenuisait petit à petit pour finir par l'éteindre définitivement samedi. Claude, Max pour la plus part d'entre nous, c'est le jovial, l'espiègle, le joyeux, le bon vivant, l'organisateur hors pair. Sa voix de stentor puissante et rieuse vous interpellait instantanément quelques soit l'endroit ou les circonstances. Toujours attentif au bien être des gens, toujours près à engager la conversation, se préoccupant des nouvelles des anciens comme des plus jeunes, des subordonnés comme des supérieurs. Technicien de très haut niveau, incontournable, immensément instruit sur son art, formé à la dure école des années 60 qui ne s'embarrassait pas de formules polies ou de réflexions alambiquées mais prônait l'efficacité avant tout et dans tout. Comment ça tu ne l'as jamais fait! C'est une bonne raison pour commencer maintenant. "Le Généchef a besoin de nous, sergent Prunière, vous êtes désigné pour assurer le soutien technique de la marche du Général MASSU à Baden Oos le 1er mai (1969) prévoyez large et surtout aucune défaillance". Son récit des évènements de cette journée et de toutes les autres qu'il a bien voulu me raconter "pour que les petits saches" sont autant de tranches de gloire éphémères et minuscules mais puissante dans la vie d'un homme. Chaque nouveau déf à relever est comme une montagne que l'on attaque à la pelle, plein de peur et d'enthousiasme mais que l'on contemple heureux aplanie et lissée, des ampoules plein les mains. Un problème d'antenne, les revues DCMAT, l'installation des centres d'écoute, les réparations sauvages dans la neige des campagnes frontières, la sono pour le départ du Comtrans FFA, les moutons de la Saint Gab, le bal de fin d'année, ou la gestion de l'éclairage des véhicules lors des prises d'armes. Il a tout fait, tout connu, tous pris en compte et tout géré. L'ARMEE c'était sa vie, jusque dans les moindres replis de son âme, jusque dans ses rêves, jusque dans son quotidien et même parfois bien au delà. Lorsqu'il est parti à la retraite, nous lui avons offert, entre autre, un vélo. Un beau vélo, de course comme il les aime. Son discours de départ, suivi religieusement (c'est rare) part une très nombreuse assistance rassemblée au "Boukarou" du 44e RT était emprunt d'une très forte émotion chez lui mais aussi chez tout les invités. Le Major Prunière nous quittait. Bien sur ce n'était pas une surprise, depuis longtemps il en parlait, nous en parlions. Tous le monde s'attendait à un discours plutôt long assorti d'innombrable références aux accents épiques des épreuves passées, d'une liste interminables de personnes remerciées, les plus grands comme les plus humbles, pour l'avoir soutenu comme pour lui avoir botté le cul. Beaucoup parmi nous (et j'en suis) ont compris à ce moment là que le parcours de cet homme était exceptionnel. contemporain de MASSU et des AMANN 10 KVA, découvrant l'informatique au pas de charge pour finir dans le XXIe siècle. Il était comme une dernière page d'un immense livre d'histoire qui nous fait comprendre qui nous sommes et pourquoi nous sommes là ! La page s'est tournée, il s'en est allé, Ho! pas bien loin, juste à portée de main mais emportant avec lui les dernières résonnances du siècle passé nous laissant là dans le silence de son absence. L'histoire est aveugle qu'elle ne veuille préserver ses meilleurs conteurs. Promis à une longue et paisible retraite, il n'en fut rien et l'ignoble maladie nous arrache aujourd'hui l'un de nos plus nobles ANCIEN. Part en paix Claude, nous qui restons ici bas sauront prodiguer assistance et réconfort aux tiens et à Marie-France ton épouse. La France, que tu as servie, offre aujourd'hui ses trois couleurs pour ton linceul, salué par tes pairs, honoré par tes tiers, pleuré par ta famille entière, par serein nous prolongerons le chemin. La cérémonie d'inhumation aura lieu le jeudi 8 avril à 10h15 en l'église Saint Etienne à Rosheim (67). Pour ceux d'entre vous qui souhaite manifester votre soutien à la famille, vous pouvez répondre à mon adresse. Nous transmettrons vos messages à son épouse. Eric Kersch Vice président de l'AGEAT responsable de la communication.
Elève Sous-Officier au P34
en 1972 … il s’est tout d’abord dirigé sur la spécialité de linguiste.
Après 2 ans d’études à PARIS, il rejoint le 44e Régiment de
Transmissions.
Puis dans d’autres spécialités … secrétariat … armurerie … ordinaire …
il est successivement affecté au : Sincères condoléances à sa famille et ses nombreux amis. André SCHWEITZER Bruno LECHATREUX - le 6 octobre 2009 Le major
Bruno LECHATREUX est dédédé ce matin vers 10h30 des suites d'une longue
maladie. Emile JEZEQUEL - le 12 juillet 2009 Je vous
fait part du décès de notre camarade le LCL (CR) Emile JEZEQUEL (P20)
survenu le 12 juillet 2009 à son domicile, chemin du plan 30650
Rochefort du Gard, des suites d'une grave maladie. Daniel BILLAUDEL - le 22 juin 2009
Plus qu'un ami ... c'est mon frère d'armes que je vois partir et que je pleure aujourd'hui. Adieu vieux frère ... SCHWEPPS Un
de nos camarades, une FIGURE s'il en est,
jovial, bon enfant, fort en gueule et en carrure, le coeur sur la main,
toujours le mot pour rire, notre BILL, oui oui "notre" BILL, le major
Daniel BILLAUDEL celui des écoutes, celui des Saint Gabriel celui qui
était toujours présent pour nous au boulot comme dans les bons coups.
Notre BILL est parti ce matin vers ce destin qui nous attends tous mais
que chacun refuse. Terrassé par une rupture d'anévrisme il nous a
quitté après quelques heures hôpital. Lui l'indestructible, le costaud
de service, le brave parmi les braves n'est plus et c'est le coeur
serré et l'oeil humide que je viens ici vous annoncer son dernier
départ.
En Afrique, à La Réunion, en Allemagne ou sur le Berry, il a tout fait, il a tout connu, il a promené sa bonne humeur et sa gentillesse sur tous les théâtres majeurs de ces 40 dernières années. Lors des dernières Journées Portes Ouvertes du 44e Régiment de Transmissions, il était passé voir notre stand sur lequel étaient présentés quelques anciens récepteurs d'écoutes et autres postes émetteurs. Immanquablement quelques histoires fusèrent sur l'utilisation "épique" de tel ou tel appareils, se remémorant avec une infinie précision toutes les manipulations nécessaires afin d'obtenir la quintessence du matériel. La mine du crayon sur l'ANGRC 9 ou le battement zéro sur le RS 560. Pur produit de la guerre froide, forgé aux longues nuits de quart à gratter dans le bruit la station inaudible qui complètera "A TOC" sont schéma de réseau, digne descendant de nos grands anciens d'Indo ou d'Algérie. Il avait su insuffler au petit jeune que j'étais alors, la petite étincelle qui brûle encore aujourd'hui entre mes oreilles d'opérateur. Ne rien céder, ne rien lâcher, ne rien manquer dans cette lutte éphémère et au combien primordiale entre l'écouté et l'écouteur. Il faisait partie des poids lourds de notre spécialié. De notre métier, parfois pesant, souvent ingrat, toujours discret mais aussi crucial et intemporel, il avait une vision très nette et sans ambages. Nous sommes des opérationnels du temps de paix, si tu rate un appel aujourd'hui demain tout le réseau t'échappera, si tu peux lire, oui tu peux lire, tant que tes yeux ne ferment pas tes oreilles. Tu es le premier maillon, tout le reste de la chaîne dépends de toi, pas d'opérateur, pas de travail, pas de RENS. N'oublie jamais! Les accidents de la vie nous laissent souvent pantois lorsqu'il touche un proche, le choc est d'autant plus rude quand l'horloge s'arrête si tôt. Il nous quitte à l'aube de sa retraite, au moment ou il reprenait le collier pour quelques périodes de réserves, toujours avec la même ferveur et le même enthousiasme. Une disparition brutale est toujours préférable à une longue maladie, si tant est que l'on put avoir une préférence, mais l'on se consolera en se disant qu'il n'a pas souffert. Le grand chêne est tombé net, c'est bien tôt, c'est bien trop tôt pour un si bel arbre car beaucoup aurait pu profiter de son ombre et de sa bienveillance encore de longues années. Adieu BILL, porte pour nous le message aux célestes, nous ferons, ici bas, ta promotion comme il se doit. La France perd encore l'un des siens, notre Arme perd l'un de ses meilleurs réservistes, la Guerre électronique perd un de ses plus grands spécialistes, nous perdons un ami, un maître, un frère. Eric KERSCH vice-président de l'AGEAT Que de
peine en mon coeur, tous les souvenirs de ce vieux bill qui venait
souvent chez nous "eurzigenstrass à landau"...
Je pensais à lui, il y a peu de temps, me demandant comme souvent, ce
qu'il devenait. De la
lointaine Guadeloupe, je viens d'apprendre la disparition d'un
camarade, qui a été un de mes "maîtres". Sincères
condoléances à sa famille ainsi qu'à ses amis. Un grand bonhomme nous a
quitté et c'est bien triste. Le grand Billaudel dit grand Bill était un
copain de promo et sa disparition me touche beaucoup. Eh oui,
Bill "les doigts d'or" nous a quitté. Peu de temps d'ailleurs après
avoir pris son dernier galon de "retraité en chef". Bien
triste nouvelle que la disparition du grand "bill"...Grand
parmis les Grands
que de souvenirs remontent a la surface ... Le message
de Eric Kersch résume bien le personnage que j'ai commencé à connaitre
au Mont Valérien en mai 1972 (j'étais au CT 1 et lui participait à un
mémorable stage de remise à niveau ... ces stagiaires furent notre
exemple !!!!!). Au revoir
mon ami, au revoir cher Bill, avec un
receuillement sincère je m'associe a la douleur laissée par la
disparition
du grand "BILL". Voilà un bien triste nouvelle qui touche tous les anciens et les plus jeunes de la GE. Un grand bonhomme nous a quitté, grand aussi bien par la taille, la gouaille, le cœur et le professionnalisme. Comme on dit, ceux sont les meilleurs qui partent les premiers. Je te souhaite "Bill" une bonne vie éternelle. Salut l'ancien Sincères condoléances à toute sa famille. Thierry DOURCHE Ça fait un
choc, je m'en souviens bien du grand Bill pour l'avoir connu à Landau. Colonel THEVENIN - le 22 juin 2009 Philippe HAACK - le 5 mai 2009 Le Major Philippe HAACK est décédé le mardi 5 mai à 18h00 des suites d'une longue maladie. Pour nous
militaires, perdre un camarade au combat ou sur un théâtre d'opération
est chose fréquente, acceptée, car cela fait partie des risques du
métier. Voir partir un soldat, terrassé par la maladie, sur un lit
hôpital, c'est trop injuste. Adieu mon ami, repose en paix. Eric Kersch Louis COLL - le 27 novembre 2008 Marc ASENSIO - le 30 octobre 2008 Denis
LUCZAK - le 26
mars 2008 Nicolas
ANDREEFF - le 10
janvier 2008 Luc
FRECHARD - le 6
janvier 2008 Gilles
DESSE - le 4
janvier 2008
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